top of page

Echo

Cie Point Virgule / Claire Jenny et Etienne Aussel - Danse Contemporaine, pièce pour 5 interprètes
Tournée en cours, saison 2016 / 2017
 
Diffusion :
CDA Enghien-les-Bains / CDC Atelier de Paris Carolyn-Carlson / Le Prisme, Elancourt / Théâtre Jean Vilar de Vitry

Création 2015

 

Conception : Claire Jenny et Etienne Aussel

Chorégraphie : Claire Jenny

Vidéo : Etienne Aussel

Interprètes : Marie Barbottin, Olivier Bioret, Iffra Dia, Rodolphe Fouillot et Laurie Giordano

Lumières : Romuald Lesné

Scénographie : Pascal Dibilio et Claude Bourgeron

Chef opératrice : Ludivine Large-Bessette

Costumes : Marthe Dumas

Univers sonore : Nicolas Martz

Musiques : Arvo Pärt

 

Une production de la Compagnie Point Virgule.

 

Coproduction du Prisme – Centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines – Résidence territoriale  de la compagnie au sein de l’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, du CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson, du Théâtre Jean Vilar à Vitry-sur-Seine, de l’Emmetrop à Bourges et de la ville de Champigny-sur-Marne. 

Avec le soutien de la DRAC Centre, de la Région Centre, des Conseils départementaux d’Eure-et-Loir, des Yvelines, de l’Essonne et du Val de Marne et de l’école de formation aux métiers de la scène et de l’image 3IS à Élancourt.

 

"Avant les médias, il y avait une limite physique à l'espace qu'une personne pouvait occuper toute seule." 

Andy Warhol

 

Christopher Lasch, auteur de «la culture du Narcissisme» a décrit en 1979 avec clairvoyance «l'homme psychologique de notre temps» avec sa peur de vieillir et son immaturité si caractéristique. 

Il nous donne à voir ce monde hyper-médiatisé, celui de la télévision, de l'internet et des réseaux sociaux où l'homme est obnubilé par l'image qu'il donne de lui, ce monde qui perd pied avec le réel et ne devient qu'un gigantesque miroir, ce monde où l'homme ne parvient qu'à vivre dans l'instant et ne croit plus ni dans le passé ni dans l'avenir, ni dans ce qui se construit ni dans ce qui était construit avant lui, ce monde qu'il croit sans espoir et qui décuple son sentiment de vide de l'existence, ce monde où l'Autre ne semble exister que dans un seul but utilitaire, celui de le conforter dans une image positive de lui-même et grâce à laquelle il survit. Dans ECHO, le personnage de Narcisse devient un personnage d'aujourd'hui et de demain, le personnage éclairé d'un monde où l'image fait désormais partie intégrante de son espace vital. La société ne permet plus à Narcisse de se noyer dans son propre reflet. Il doit apprendre à vivre avec ce double qui le représente, le dompter par le jeu, accepter cette compagnie aussi légère qu'encombrante pour inventer un nouveau geste collectif.

 

 

DISPOSITIF VIDEO :

 

Un espace blanc, vide, triste et en même temps fascinant, monolithique, que des silhouettes, des corps vont être amenés à occuper. Cet espace de l'image figure l'espace médiatique, un espace dont chacun tente de se saisir, d'exister à l'intérieur, de s'accaparer.

Si l'espace en question propose au corps des danseurs de nombreux possibles, il y révèle très vite ses limites. Il enferme, il pèse ou fait perdre pied avec le réel.

Lorsque toute recherche, toute détermination se réduit à l'occupation permanente d'un espace, les corps se doivent d'inventer de nouvelles stratégies pour exister. Vivre et survivre au sein de cet espace, en-dehors, ou sur ses bords.

 

bottom of page